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Compte-rendu de la réunion AESH du 8 septembre 2021 organisée par le SNUDI-FO et le SNFOLC 22
Publié le 9 septembre 2021 | SNUDI-FO 22
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Tous les témoignages mettent en cause les « Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé » :


- Sylvianne est dans une école du PIAL Callac/Corlay/Rostrenen/St-Nicolas-du-Pelem. Comme de nombreux AESH, elle cumule les boulots pour pouvoir vivre (cantine, ménage) dans l’école où elle travaille. Se retrouver expédiée sur un des 48 autres établissements du PIAL la priverait d’une grande part de ses maigres revenus. La commune la plus éloignée de son école est à 51 km, 45 minutes de route. Le faible salaire qui lui resterait partirait en grande partie dans les déplacements.

- Davy travaille sur une école située à l’extrémité du PIAL de Moncontour. C’était son souhait d’être en école, il n’a jamais envisagé d’aller en collège ou en lycée. Pour ne pas risquer d’être licencié, il a dû signer l’avenant, mais il a indiqué « par obligation ». Son lieu de travail se situe dans la commune où il habite, il a calculé que sur son salaire de 700 €, il devrait dépenser jusqu’à 95 € par mois rien qu’en gasoil s’il devait aller travailler ailleurs dans le PIAL.

- Marina se retrouve dans le PIAL Ploufragan/St-Brieuc-Ouest, mais elle reste sur la même école cette année, auprès d’un élève qui possède une notification de 24 heures d’accompagnement individualisé. Sur son école, une collègue AESH est absente non remplacée. Marina a reçu un appel de la direction académique pour prendre en charge en partie l’enfant sans AESH, ce qu’elle a refusé.

- Dominique est sur le PIAL Lannion/Plestin. Une de ses collègues doit aller le matin à l’école maternelle de Plestin puis faire une demi-heure de route pour revenir travailler au lycée de Lannion. C’est très difficile de changer de degré du tout au tout, en plus dans la même journée, et avec le trajet et les frais que cela entraîne. Une autre collègue a reçu un contrat où elle ne travaillait plus seulement au lycée, elle a démissionné. L’inspection académique l’a rappelée à la rentrée mais la collègue avait trouvé un autre travail…

Les AESH réunis avec le SNUDI-FO 22 et le SNFOLC 22 n’acceptent pas la dégradation terrible de leurs conditions de travail et l’impossibilité d’organiser leur vie personnelle. Le Directeur académique a annoncé au CTSD du 7 septembre que 60 élèves sont sans accompagnant.

Pour exiger que tous les AESH connaissent maintenant leur affectation pour l’année, que soit prise en compte leur situation personnelle.

Pour revendiquer
►L’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
►Un vrai salaire et la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail ;
►La création d’un véritable statut de fonctionnaire pour les AESH ;
►Le recrutement massif d’AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteur de leurs besoins.

Ils décident de :

- faire connaître le communiqué AESH 22 de rentrée, afin de mobiliser largement AESH, enseignants, parents, et d’être nombreux au RASSEMBLEMENT devant la DSDEN 22 (rue des Champs de Pie à St-Brieuc) le mercredi 15 septembre 2021 à 15h30

http://snudifo22.com/IMG/pdf/communique_aesh_2021.09.01.pdf

Le DASEN recevra une délégation à 16 heures. La presse sera invitée.

- solliciter des témoignages sur les situations personnelles vécues ;

- envoyer un délégué à la convention nationale AESH, qui va rassembler des AESH de toute la France en visioconférence le mercredi 15 septembre.

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