Le SNUDI-FO n’a jamais été demandeur d’une mascarade cherchant à faire croire que nous serions vraiment consultés sur les nouveaux programmes alors que, de toute évidence, les décisions sont déjà prises.
L’intérêt que le ministère porte à l’avis des enseignants (mais aussi des élus et les parents) a été démontré par son entêtement à mettre en œuvre des décrets Peillon/Hamon dits des « rythmes scolaires » dont nous subissons déjà très lourdement toutes les conséquences.
Un grand mépris pour nos conditions de travail
et nos obligations réglementaires de service
Quant au choix fluctuant de la date de cette opération médiatique, les avis ne peuvent être que partagés. Le SNUDI-FO, qui n’a jamais été consulté sur ce sujet, juge inacceptable la facilité avec laquelle notre administration dispose à sa guise du temps des enseignants et de leurs obligations réglementaires de service.
La direction académique, sauf nouveau revirement, va contraindre les enseignants à une semaine entière de service, sans aucune pause, dans un métier qui pourtant en exige. Notre administration, par ailleurs, ne voit aucun souci à passer outre nos obligations réglementaires de service : nous allons effectuer cette semaine-là 27 heures d’enseignement (voire jusqu’à 30 heures pour certains collègues remplaçants), ces trois heures de concertation relevant bien des heures d’enseignement et non des 108 heures annualisées.
Aucun avis ne peut être exigé !
En tout état de cause nous rappelons à tous les collègues qu’en démocratie, nul ne peut être contraint d’émettre un avis s’il ne se le souhaite pas. En conséquence toute exigence d’un quelconque compte-rendu à l’issue de la demi-journée dite de « consultation » n’aurait aucun fondement réglementaire. Si vous le souhaitez, vous pouvez écrire sur le questionnaire « Pas d’avis », « Sans avis », « Ne souhaite pas émettre d’avis » voire « Ne souhaite pas partager son avis ». Vous pouvez aussi en profiter pour rédiger des témoignages à verser au « livre noir » que constitue le SNUDI-FO, qui établira l’acte d’accusation contre les décrets Peillon/Hamon.
Toutes les informations qui remontent des écoles vont dans le même sens : 3 semaines après la rentrée, les collègues comme leurs élèves n’en peuvent plus.
Des mesures d’urgences doivent être prises,
les décrets Peillon Hamon doivent être abrogés !