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Effets du décret PPCR sur l’accès à la hors classe : UNE HONTE !
Publié le 13 juin 2018 | SNUDI-FO 22

Le décret sur l’évaluation, les promotions et les changements de grade, en application du protocole Parcours Professionnel Carrières et Rémunérations que FO n’a pas signé, continue de faire des ravages.

La comparaison des tableaux d’accès à la hors classe de 2017 avec ceux de 2018 confirme l’énorme recul pour de très nombreux collègues :
Dans notre département, parmi les PE possédant plus de 30 ans d’ancienneté générale de service (AGS), 49 % ont été promus à la hors classe en 2017. Si le ministère maintient le nombre de promus, seulement 17,64 % le seraient en 2018 avec PPCR !
Notons qu’il est loin d’être assuré que le ministre décide d’un taux permettant de conserver 100 promus dans les Côtes-d’Armor, comme le démontre son manque d’empressement à publier le décret le fixant.
Les PE qui possèdent moins de 25 ans d’AGS représenteraient 48,57 % des 105 premiers collègues du tableau hors classe en 2018, contre 6 % il y a un an ! (105, c’est le rang du dernier promu en 2017).
Ainsi, un collègue avec 38 ans d’AGS ne serait pas promu alors qu’apparaît dans les 120 premiers promouvables un collègue ne possédant que 18 ans d’AGS !

La DASEN confirme en CAPD que des collègues partiront en retraite sans accéder à la hors classe, contre l’affirmation des signataires du protocole PPCR.

Auparavant, le barème pour accéder au grade de la hors classe se calculait ainsi : 2 fois l’échelon + la note + une éventuelle péréquation pour retard d’inspection + un éventuel point pour exercice en éducation prioritaire + un éventuel point direction d’école. L’échelon avait un poids important et par là l’ancienneté de service, la majorité des collègues passant à la hors classe se trouvaient au 11e échelon.
Désormais, c’est l’appréciation de la valeur professionnelle qui détermine le passage. Un PE « satisfaisant » se voit attribuer 80 points contre 120 points à quelqu’un d’ « excellent ». Le premier doit cumuler 4 ans d’ancienneté au-delà du 9e échelon et 2 ans pour atteindre les 120 points. Le SNUDI-FO dénonce l’arbitraire de l’appréciation qui est mise en place.
Saisissez le modèle de recours disponible sur le site du SNUDI-FO 22 pour que la DASEN révise votre appréciation, celle-ci n’évoluera pas dans les années à venir a décidé le ministère.

Les PE ex-instituteurs seraient extrêmement lésés !

D’autre part, les critères pour départager ces collègues avec 120 points la même année sont iniques. Le ministère a indiqué que c’est l’ancienneté dans le grade qui serait le premier discriminant pour départager les ex-aequo, c’est-à-dire l’ancienneté dans la classe normale des PE.
Exit les années d’instituteur ou dans une autre administration ! Ainsi un collègue enseignant depuis 30 ans, n’aurait qu’une ancienneté de 12 ans considérée ! Deux collègues possédant la même appréciation, le même échelon donc le même barème se retrouvent à 45 rangs d’écart dans le tableau : l’ex-instituteur avec 33 ans d’AGS est loin derrière le PE de 27 ans d’AGS.
Tous les collègues qui ont été instituteurs ou fonctionnaires dans une autre administration sont pénalisés par rapport à ceux qui ont fait toutes leur carrière dans le corps des professeurs des écoles !
Le 4e discriminant serait l’ordre alphabétique du patronyme…
Le SNUDI-FO des Côtes-d’Armor exige que l’ancienneté générale des services, ainsi que l’âge des agents prévalent !

Pour le SNUDI-Force Ouvrière :

► Aucun collègue ne doit partir à la retraite sans accéder à la hors classe.

► Le passage à la hors classe doit se faire en fonction de l’AGS.

► Les décrets d’application du PPCR doivent être abrogés !

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