La fermeture d’une école à Saint-Brieuc, comme à Lannion, s’inscrit dans les projets de destruction de l’école publique qui se concentrent aujourd’hui dans le projet de loi Blanquer.
Ainsi, la disparition des structures administratives des écoles maternelles, par fusion avec les écoles élémentaires, n’était qu’une étape vers la remise en cause de la scolarisation des élèves d’âge maternel à l’école : le projet de loi Blanquer aggravé par les sénateurs prévoit que l’instruction obligatoire dès 3 ans pourra se faire dans des structures type jardins d’enfant, et ce sans enseignant.
De même, la fermeture d’écoles primaires ne constitue qu’une étape vers les EPSF, structures globalisant le collège et les écoles de son secteur sous l’autorité d’un supérieur hiérarchique. L’exemple catastrophique de l’école de Paimpol devrait être étendu aux écoles de Cesson-Croix-Rouge et Cesson-Bourg, aux écoles Ar Santé et Savidan.
Le gouvernement organise la disparition de toutes les écoles où il ne peut pas mettre 25 élèves (ou plus) par classe. C’est l’application de l’austérité budgétaire, au nom de laquelle 120 000 postes de fonctionnaires devraient être supprimés, au nom de laquelle il faut remplacer les fonctionnaires par des contractuels, au nom de laquelle il faut la fin des services publics...
FO n’accepte pas la casse de l’école publique.
POUR LE MAINTIEN DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DE CESSON-BOURG