L’Indemnité de Suivi et d’Accompagnement des Elèves instituée en 2013 pour les enseignants du 1er degré, était dès sa création basée sur le modèle de l’ISOE touchée par les collègues du 2nd degré, et donc devait s’aligner sur les 1 200 € bruts qui leur étaient versés.
Le montant de l’ISAE est fixé par arrêté et peut être remis en cause : ce n’est pas du salaire. Son augmentation de 800 € ne compense d’ailleurs en aucun cas notre perte de pouvoir d’achat ces dernières années. De même, la hausse annoncée de la valeur du point d’indice de 0,6% en juillet 2016 et 0,6% en février 2017 (après le gel depuis 2010) est sans comparaison avec les pertes liés à l’augmentation de cotisation pour la retraite des fonctionnaires (7,85 % en 2010, 9,94 % en 2016, pour atteindre 11,1% en janvier 2020).
FO revendique :
► une revalorisation de 8% du point d’indice compensant l’inflation depuis 2010 ;
► l’attribution de 50 points d’indice pour le rattrapage des pertes subies.
La ministre précise que cette augmentation de l’ISAE va de pair avec le fait « de revoir le parcours de carrière de tous les enseignants (...) » Concrètement cette annonce s’inscrit dans la logique de PPCR, que FO-CGT-Solidaires n’ont pas signé, qui prévoit d’allonger les carrières des fonctionnaires (avancement à la seule ancienneté à compter de janvier 2017) et de remplacer la notation par une évaluation subjective sur objectif au niveau local.
FO n’acceptera pas la remise en cause de la notation chiffrée au profit d’une "évaluation" locale qui livrerait les enseignants à l’arbitraire. C’est la logique de l’inversion des normes du projet de loi El Khomry. Les Unions Départementales FO, CGT, FSU et Solidaires se réunissent ce soir pour discuter des suites de la mobilisation pour le RETRAIT DE LA LOI TRAVAIL.
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