Les organisations syndicales nationales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, UNSEN-CGT Educ’Action, SE-UNSA, SUD-Education exigent la suspension de la mise en œuvre des nouvelles modalités d’affectation des personnels du premier degré.
la loi de transformation de la Fonction publique
et le projet de loi dit « pour une école de la confiance »
Le mouvement 2019 dans les Côtes-d’Armor, c’est :
• un affaiblissement du poids de l’ancienneté générale de service dans le barème ;
• la création de 6 grandes zones infra-départementales, entrainant le risque d’être nommé loin de chez soi ;
• le risque de se retrouver à titre définitif sur un poste non voulu, en raison de l’obligation de formuler un vœu large pour les collègues non titulaires d’un poste ;
• la suppression de la priorité absolue pour retrouver son poste en cas de fermeture ;
• une seconde phase de mouvement où l’administration imposera des positionnements à titre provisoire, selon ses propres critères.
La suppression de la seconde phase du mouvement (vœux imposés par l’administration) va, de fait, écarter les syndicats des négociations possibles en groupe de travail. Sous des dehors « techniques », c’est bel et bien une remise en cause du paritarisme qui est en place, ce qui anticipe les dispositions du projet de loi de transformation de la Fonction publique.
La casse du mouvement va de pair avec l’instauration d’un supérieur hiérarchique à la tête d’EPSF : celui-ci recruterait son personnel enseignant, ce qui est totalement contradictoire avec les règles de mouvement actuelles.
Vous lirez ci-dessous le tableau comparatif des règles 2018 et 2019.
Cela ne remplace pas la lecture de la nouvelle circulaire, en particulier pour tous les collègues qui ont obligation de participer au mouvement.
Confiez votre dossier mouvement
aux élus du personnel du SNUDI-FO 22.