La Confédération FO vient d’annoncer qu’elle se prononcera contre les ordonnances détruisant le code du travail, dans les réunions consultatives qui doivent se dérouler sous 15 jours.
Ces ordonnances sont inacceptables !
En effet, s’appuyant sur la loi El Khomri que nous avons combattue, les ordonnances Macron cherchent aujourd’hui à aller jusqu’au bout des exigences patronales de baisse du coût du travail et de destruction des garanties collectives des salariés (*).
Entreprise par entreprise, des accords moins favorables que la loi ou l’accord de branche seraient possibles sur les primes, sur les congés... (c’est l’inversion de la hiérarchie des normes introduite par la loi El Khomri qui est étendue).
Les mêmes attaques sont en cours contre notre "code du travail" : le statut.
Ainsi, l’état a développé les emplois en dehors du statut dans la fonction publique : c’est le cas avec les EVS-CUI qui vont être licenciés (20 000 pour la France, dont 149 pour l’académie). Contrairement aux annonces ministérielles, les accompagnants d’enfants handicapés seront touchés !
"L’AG des syndicats FO des Côtes-d’Armor appelle les salariés à se réunir, à prendre connaissance du contenu des ordonnances, à prendre position pour le retrait, à mettre en discussion la grève pour l’obtenir.
Les syndicats de l’UD FO 22 réuni en AG, décident pour porter nos revendications d’appeler les salariés à la grève dès le 12 septembre et à participer aux manifestations organisées dans le département."
(extrait de la déclaration adoptée à l’unanimité à Saint Brieuc, le 7 septembre 2017)
Vous trouverez en pièces jointes :
la déclaration complète de l’AG syndicats FO22 grève pour le retrait des ordonnances 12 sept 2017
le communiqué national du SNUDI-FO ordonnances-rentrée du 12.09.2017
le modèle de déclaration préalable de grève, à renvoyer avant ce soir vendredi 8 septembre minuit à l’IEN (prévenir les parents qu’en raison d’un mouvement de grève, Mme (M.) ... sera absente le mardi 12 septembre).
(*) Qu’on en juge par deux exemples : l’article 6 de l’ordonnance 3 ramènerait le délai de contestation d’un licenciement à 1 an (il était de 30 ans avant 2008, permettant au salarié de se reconstruire avant de faire valoir ses droits). L’ajout dans l’art. L.1233-3 du Code du travail permettrait à une multinationale faisant des bénéfices de licencier en France sur la seule base des données économiques nationales (ce n’est pas le cas actuellement).