Aucune prime, aucune indemnité ne constituera jamais une politique salariale digne de ce nom. Les personnels de l’Education nationale sont paupérisés depuis 20 ans, et plus encore ces 10 dernières années par le gel du point d’indice et le ralentissement des carrières. FO exige l’ouverture de négociations salariales pour une revalorisation significative de la valeur du point d’indice.
Prime pour les volontaires qui ont accueilli des enfants de soignants et d’autres catégories professionnelles indispensables à la gestion de la crise :
0 euro pour moins de 4 jours de présence
330 euros pour 4 à 9,5 jours
660 euros pour 10 à 15,5 jours
1 000 euros pour 16 jours et plus
l’abrogation de PPCR et la mise en place de grilles indiciaires attractives, permettant un déroulement de carrière porteur d’augmentations du salaire ;
un démarrage de la grille à 120% du SMIC ;
l’intégration des primes statutaires dans le traitement avec compensations des cotisations qui en découlent ;
la suppression du jour de carence ;
le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat depuis 2000 par l’augmentation immédiate de 18% de la valeur du point d’indice.