La crise sanitaire a démontré, s’il en était besoin, la formidable mobilisation de tous les fonctionnaires. Macron a promis « la reconnaissance de la nation » aux agents du service public.

Qu’a dit Blanquer ? « Cette reprise de mai-juin (...) permet d’expérimenter les modalités de fonctionnement, nécessairement mixtes, entre présence à l’école et enseignement à distance (...) (et de) travailler avec les collectivités locales sur la réorganisation de l’espace, l’articulation entre scolaire et périscolaire » et serait « l’occasion de moderniser le système éducatif ».

Ce que veut le ministre et que rejette FO, c’est le projet de loi « visant à instaurer l’enseignement numérique distanciel ». Ce n’est pas ça l’école !

Projet de loi enseignement à distance

Ce que veulent les personnels, c’est qu’on leur donne les moyens de travailler dans des conditions acceptables par la création des postes statutaires nécessaires pour assurer leurs missions de service public.

Le ministre doit commencer par rendre les 5 postes repris au 1er degré dans les Côtes-d’Armor, les 54 postes supprimés dans le 2nd degré.

Ce que veulent les personnels, c’est la revalorisation de leurs salaires et de leurs carrières.

Les enseignants français ne veulent plus être les enseignants les plus mal payés. FO revendique l’augmentation immédiate de 18% de la valeur du point d’indice pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat depuis 2000.

FO s’adresse au ministre de l’Éducation nationale

Le Secrétaire général de la Confédération Force Ouvrière s’adresse au Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse « parce que les syndicats FO et la Fédération FO de l’Education nationale s’alarment très légitimement que cette situation extraordinaire ne conduise à justifier des projets de réorganisation ou réforme de l’éducation nationale allant à l’encontre de son caractère national, garant de l’égalité, de l’unité et de la laïcité républicaines. »

Courrier SG FO au MEN

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