Concernant le CTSD ajustements de carte scolaire du 7 septembre, le projet du DASEN se limitait à la création de 4 aides pédagogiques monolingues (à Callac, Hillion, La Méaugon, Plouha), et l’ouverture de la filière bilingue (à Paimpol).
Plusieurs écoles avaient envoyé de fortes délégations pour manifester devant la direction académique et être reçues en audience : Merléac, Lanvallay élémentaire, Quintin, Dinan La Garaye, Saint-Julien et Ploézal-Runan. Environ 80 parents, élus et enseignants manifestaient.
Le DASEN, qui a dû rendre 5 postes à cette rentrée, qui explique que le département est en sousnombre (moins d’enseignants que de postes), a ignoré la plupart des revendications d’ouvertures nécessaires. Il décide d’une aide pédagogique supplémentaire à l’école du Grand Clos à Saint-Brieuc. Il annonce regarder de plus près la situation de l’école de Merléac (27 élèves sur 9 niveaux les après-midis).
Face à la situation terrible actuelle (déjà 24 classes primaires du public et du privé fermées dans les Côtes-d’Armor le jour du CTSD, les absences à venir d’enseignants et le manque de remplaçant qui entraîne brassage ou renvoi des élèves, les classes chargées, la nécessité ignorée de groupes restreints, le manque d’AESH…),
Résultats du vote
POUR : 2 FO, 5 FSU, 1 CGT.
ABSTENTION : 1 UNSA, 1 CFDT.
FO considère que le ministre doit donner les moyens aux écoles de fonctionner, le problème ne vient pas d’une mauvaise gestion départementale des moyens alloués.
Le manque de personnels est aussi criant parmi les AESH. Les Côtes-d’Armor seraient dans le top 3 des départements les plus chargés en notifications MDPH. Le département compte 1 066 AESH (666 ETP 1er et 2nd degrés). 1855 élèves sont accompagnés sur 1915 à cette rentrée.
Concernant le recours aux contractuels, 43 étudiants M2 alternants sont recrutés (même formation que les PES mais payés 664€ au lieu de 1480€ !). 8,5 contractuels sont embauchés. FO exige l’abrogation de la loi de transformation (destruction) de la fonction publique et le recrutement immédiat des collègues reçus sur liste complémentaire, la titularisation de tous les contractuels. Nous refusons des droits différents pour des salariés qui font le même travail.