Le Congrès du SNUDI-FO des Côtes-d’Armor s’est déroulé mardi 1er octobre, à l’Union départementale FO à Saint-Brieuc, en présence de 24 délégués.
Après le complément au rapport d’activité présenté par le Secrétaire départemental, tous les collègues enseignants et AESH ont pris la parole, pour revenir sur l’action importante du syndicat pour défendre les collègues dans des situations où ils étaient en difficulté voire en danger, et soulevé différents sujets :
- L’avalanche de fermetures de classes, la disparition d’écoles et la fermeture de postes de remplaçants. La direction académique et la préfecture ont dès février 2024 annoncé que la carte scolaire prochaine sera tout aussi sanglante. Il y a un projet de supprimer 2000 écoles au niveau national. Le Congrès décide de préparer la nécessaire aide aux écoles, et d’organiser la mobilisation collective en faisant appel à tous les enseignants.
- Les ravages occasionnés par l’inclusion systématique, qui met en danger les équipes enseignantes et les élèves. Cette situation ne fait que démontrer la volonté du gouvernement de fermer les établissements sociaux et médico-sociaux dans le cadre de l’acte 2 de l’École inclusive ! Le Congrès décide de faire un état de tous les témoignages, et sur la base de ces témoignages de demander audience à la direction académique, en appelant les collègues à se rassembler.
- La multiplication des signalements via les fiches dans le registre santé et sécurité au travail. Les collègues ont raison de faire remonter les situations, mais le constat est l’absence de réponse satisfaisante de l’administration.
- Le secrétaire départemental du SNUDI-FO 22 est revenu sur le projet Macron-Guérini de destruction de la Fonction publique, qui supprimerait les catégories A,B,C, instaurerait le salaire au mérite et lèverait « le tabou du licenciement ».
- Le projet de loi du gouvernement qui permettrait aux personnels AESH de poursuivre leurs missions sur le temps méridien, en étant rémunérés par l’Education nationale. Profitant de leur situation précaire et refusant de répondre à leurs revendications, le gouvernement demande donc aux AESH d’effectuer de nouvelles missions, ce qui dégradera encore leurs conditions de travail. Le Congrès du SNUDI-FO 22 a rappelé les revendications des AESH.
- La loi Rilhac qui cherche à imposer des directeurs supérieurs hiérarchiques, au lieu de répondre aux revendications des directeurs.
- Les tentatives de la direction académique de remettre en cause les obligations de service des enseignants, en imposant les « constellations » ou des évaluations d’école.
- La présence des élus et représentants du SNUDI-FO 22 dans les écoles et leur détermination à défendre les situations individuelles des collègues.
Le SNUDI-FO 22 est un syndicat qui reste un syndicat, et n’est pas un parti. Le Congrès ne s’est pas réuni afin de définir un grand projet politique pour l’école publique, mais pour définir les moyens d’exercer notre métier dans de bonnes conditions, ce qui alors se fera au plus grand profit de nos élèves.
Nous avons agi sur cette ligne d’indépendance, notamment contre les plans de 45 fermetures de classes des deux dernières années, aidant chaque école à se battre, puis en organisant l’action collective, dans l’unité la plus grande possible.
À tous ceux qui se reconnaissent dans les constats établis de la situation dans les écoles,
À tous ceux qui refusent la destruction – privatisation de l’école publique,
A tous ceux qui veulent défendre le statut général de la fonction publique, le statut particulier de PE, et qui veulent arracher un statut de fonctionnaire pour les AESH,
Rejoignez un syndicat qui reste un syndicat, un syndicat confédéré relié à l’ensemble des autres secteurs de salariés : adhérez au SNUDI-FO 22.