L’heure est à la mobilisation sur les revendications !

Face à un gouvernement qui annonce de nouvelles attaques contre toutes les conquêtes sociales, l’heure est à l’action commune pour le faire reculer et gagner nos revendications.

Dans les Côtes-d’Armor, la rentrée a vu s’appliquer un plan de 46 fermetures de classes. Ce qui implique des conditions dégradées dans bien des écoles : Trévron obtient une aide le matin, mais reste l’après-midi avec sa classe de 29 CP-CE-CM, Pléhédel et Ploufragan La Villette atteignent une moyenne de 26 élèves par classe après fermeture, Plérin Harel-de-la-Noë n’obtient qu’un quart d’aide pédagogique dans la même situation. Le Préfet des Côtes-d’Armor a indiqué au printemps que les classes allaient continuer à fermer en raison de la situation internationale.

Cette année voit disparaître deux écoles : l’Île Grande à Pleumeur-Bodou et St-Michel-en-Grève. Un rapport réalisé par l’Inspection générale de l’Education, du sport et de la recherche qui vient de paraître, prévoit la possibilité de fermer 2 000 écoles, sous prétexte de « déclin démographique ». 5 000 postes seraient alors supprimés.

Deux postes de remplaçants sont supprimés alors que les non remplacements sont légion chaque année.

Le Président de l’Adapei-Nouelles annonce dans Ouest-France du 21 septembre qu’ « on estime à 400, le nombre d’enfants en Côtes-d’Armor, en attente d’une place dans un institut médico-éducatif (IME) ou en Sessad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile). »

Ces politiques de mise à mal de l’école publique doivent cesser. L’heure est aux discussions dès maintenant, à tous les niveaux, pour aboutir à un rapport de force national et interprofessionnel permettant de construire l’action commune.

Les personnels des écoles costarmoricaines ont beaucoup de revendications qui leur sont propres : annulation des 46 fermetures de classes, rétablissement des postes de remplaçants et des réseaux d’aide complets, maintien de toutes les écoles, création des 400 places nécessaires en structures spécialisées…

Avec l’ensemble des autres salariés, ils veulent la défense et le renforcement des services publics, l’abrogation de la réforme des retraites, la défense de la sécurité sociale et du droit à la santé, l’augmentation générale des salaires, et notamment par la revalorisation de 28,5% de la valeur du point d’indice, la hausse des traitements, pensions et minima sociaux.

Le SNUDI-FO 22 appelle les collègues à se réunir dans les écoles pour définir le cahier de revendications, et discuter des moyens de les faire aboutir. L’Union départementale FO des Côtes-d’Armor a entamé les discussions avec la CGT, la FSU et Solidaire, et appelle en commun à la grève le mardi 1er octobre et à un rassemblement Place de la Préfecture à Saint-Brieuc à 11 heures 30.