Carte scolaire : appel à rassemblement jeudi 13 février

POUR

l’obtention d’une ouverture

l’annulation d’une fermeture

l’annulation des 4 retraits de postes

la création de 40 postes de remplaçants

Le SNUDI-FO appelle tous les collègues des écoles du département, victimes de fermetures de classes ou n’ayant pas obtenu d’ouverture, avec le soutien de tous les PE, parents, élus, à venir se rassembler jeudi prochain à 9 heures devant la DSDEN à Saint-Brieuc.

Faites entendre votre refus de ces mesures qui ne font que dégrader vos conditions de travail et celles de vos élèves. Si la baisse démographique entraîne une amélioration du taux d’encadrement, comment comprendre que 8 écoles dépassent la moyenne de 25 élèves par classe et que le remplacement soit catastrophique ?

Le CSA dit « de repli » se tiendra ce jour-là : les 2 représentants du SNUDI-FO y siègeront. Cette instance est convoquée suite au vote unanime des organisations syndicales du département contre le projet de carte scolaire présenté par le DASEN, dans des circonstances inédites le 4 février. Les quelques délégations d’écoles ayant sollicité une audience avaient été reçues fin janvier, préalablement au CSA de mardi dernier pour éviter toute mobilisation forte, comme celles de 2023 et 2024.

Réunis en intersyndicale le mardi matin, tous les syndicats ont fait front commun en choisissant de voter contre le projet de carte scolaire du DASEN l’après-midi même. Aucun document préalable ne leur avait été communiqué par l’administration pour connaître les projets de fermetures ou d’ouvertures : une première dans l’histoire ! Comment contenir parents, élus, enseignants mieux qu’en les laissant dans l’expectative ? L’administration ne communique plus : elle place maintenant les écoles devant le fait accompli. Le dialogue social a été rompu.

La résistance que nous pouvons encore tous opposer sera donc une présence massive devant la DSDEN jeudi prochain, juste pendant les vacances scolaires. Encore un stratagème pour juguler la résistance…

Que dire des aides pédagogiques accordées pour une année et qui ne sont pas comptabilisées ? Ces moyens provisoires reviennent souvent à des remplaçants, qui n’assureront plus leur mission première.

Ce ne sont pas les 3 remplaçants prévus sur tout le département qui vont résoudre le problème. Combien d’écoles ont été confrontées à l’absence de remplaçant depuis septembre ? L’épidémie de grippe ne saurait occulter cette gestion de la pénurie, alors même que les constellations sur journée de classe restent prioritaires ?

Comment interpréter le fléchage de postes langue allemande dans 21 écoles, si ce n’est pour préparer le prochain mouvement et imposer des postes à profil, parfois en éjectant un collègue titulaire sur l’école ?

Et ce ne sont pas 3 ouvertures en monolingue, ni 2 en bilingue ou le dédoublement d’une GS à St Brieuc, le transfert d’une ULIS vers une autre école à Ploufragan qui viendront améliorer la situation.

Proportionnellement ce sont donc les « moyens hors la classe » qui totalisent le plus d’ouvertures (6,16 contre 2 fermetures).

Venez nombreux !

Tous unis, nous pouvons obtenir

les classes nécessaires.