Nous publions le communiqué de presse du Collectif 45 classes, adressé le 28 mai 2024 à la presse et aux membres du Collectif.
Collectif des Côtes-d’Armor pour l’annulation des 45 fermetures de classes, l’annulation des fermetures d’établissements et l’ouverture de toutes les classes et places nécessaires
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
S’est tenue le lundi 27 mai à la mairie de Plérin la conférence de presse pour faire connaître largement la tenue d’un meeting unitaire départemental pour l’annulation des 45 fermetures de classes, l’annulation des fermetures d’établissements et l’ouverture de toutes les classes et places nécessaires.
Étaient présents Ronan Kerdraon, Président de l’AMF 22, Maire de Plérin, Maider Loisil, Administratrice de la FCPE 22, Jean-Paul Martinet, représentant des DDEN 22, Hervé Denis, Collectif 45 classes, Stéphane Mottier, Collectif 45 classes et SNUDI-FO 22, Samuel Constant et Jean-René Tanguy, FSU-SNUipp 22, Yvonnick Le Lay, CGT-Éduc’Action 22.
Ce meeting se tiendra le mercredi 5 juin à 18 heures,
à l’amphithéâtre de la fac de Saint-Brieuc, 2 avenue Antoine Mazier.
Les élus, parents, enseignants, amis de l’école publique sont invités à venir nombreux.
Le Collectif insiste sur l’annonce faite : « les plans de fermetures de classes vont continuer ». Mais « les écoles n’acceptent pas » et « l’unité très large s’est réalisée pour combattre ». La FCPE rappelle que le Préfet a justifié les mesures de carte scolaire par « la situation internationale, la baisse démographique et la loi de finances ». A contrario, l’intérêt des élèves justifie pour nous « la demande de suppression du plan de 45 fermetures, d’ouverture de toutes les classes demandées, de création des places en IME ». L’AMF dénonce la mise en danger des écoles après fermeture ou sans l’ouverture, au nom du « dogme de la loi de finances » : « nous voulons nous faire entendre », il n’est plus possible « d’opposer les écoles, les communes entre elles ». La CGT explique que les moyens existent, et fustige « les instances où nous ne sommes qu’informés des décisions déjà prises », « ces politiques décomplexées qui déstabilisent tout notre modèle social ». FO pointe « les problèmes de remplacement » et relativise la baisse démographique : « 125 élèves en moins en septembre 2024 selon la direction académique ne peuvent justifier le retrait de 14 postes et un plan de 45 fermetures de classes ». La FSU s’oppose au tri des élèves et réclame « un choc des moyens à la place du choc des savoirs ».
Tous au meeting unitaire : la ministre doit nous entendre !