ALERTE : Une carte scolaire saignante en préparation dans les Côtes-d’Armor.

Pour mettre en application les 3155 retraits de postes de PE prévus au budget (cinq fois plus que les 650 retraits de la rentrée 2024), la direction académique des Côtes-d’Armor a fait une série d’annonces lors d’un groupe de travail CSA-SD le mardi 19 novembre, où siègent FO, FSU, UNSA et CFDT.

Une pré-liste d’écoles menacées est établie ! Les IEN ont déjà commencé à contacter les mairies.

Pour l’instant, la répartition entre académies des 3155 retraits de postes n’est pas révélée. Ni a fortiori la facture pour chaque département. Comme c’est cinq fois plus important qu’en 2024, on peut craindre de l’ordre de 65 suppressions de postes dans notre département. Énorme, totalement inacceptable !

Avant même de savoir combien de postes il faudra rendre, les IEN ont donc commencé à s’adresser aux élus pour leur annoncer une possible fermeture de classe. Il est très important de réagir à la moindre information. Saisissez le SNUDI-FO 22.

Comptage des élèves d’ULIS remis en cause, TPS toujours ignorés.

Alors que les élèves étaient inscrits en CLIS, le passage aux dispositifs ULIS a entraîné l’inscription des élèves dans les classes ordinaires. À la rentrée 2023, nous avions enfin obtenu que le dispositif ULIS ne soit pas compté comme une classe et fasse baisser la moyenne d’élèves par classe, empêchant l’ouverture ou favorisant la fermeture, et entrainant des classes très chargées lors des inclusions.

La direction académique veut revenir en arrière sur le comptage des ULIS. Elle maintient par contre sa devise « Les enfants de 2 ans ne comptent pas pour obtenir une ouverture ou empêcher une fermeture, sauf en éducation prioritaire. » Scandaleux pour tous ces élèves, soient reconnus handicapés, soient très jeunes, et leurs enseignants !

Refus de recevoir les délégations d’écoles le jour des instances, CSA-SD convoqué le 4 février à 14h, pendant les vacances.

Chaque année, les parents, élus et enseignants viennent de plus en plus nombreux manifester le jour du CSA-SD pour réclamer l’ouverture non envisagée ou l’annulation de la fermeture en projet. Le DASEN, pour tenter de diviser les délégations, qui depuis deux ans se sont constituées en collectif pour l’annulation du plan de 45 fermetures de classes, refuse de les recevoir le jour du CSA-SD. Le SNUDI-FO 22 continuera à appeler à la mobilisation dans l’unité.

La DSDEN 22 a indiqué que les délégations seront reçues les 27 et 28 janvier. Il institue un groupe de travail avec les représentants au CSA-SD le 30 janvier à 9h (contrairement à l’instance, un groupe de travail ne donne lieu ni à compte-rendu, ni à vote). 

Contactez votre mairie pour savoir si elle a été approchée par l’IEN, saisissez le SNUDI-FO 22, faites remonter vos chiffres, prévenez les parents, prenez position immédiatement pour l’annulation des 3155 retraits de postes et le maintien de toutes les classes de l’école.

Vous craignez une fermeture de classe ou une fusion d’écoles, vous avez besoin d’une ouverture, complétez le questionnaire carte scolaire 2025 du SNUDI-FO 22.

Voici deux motions de PE refusant les mesures contre leur école, l’École et les personnels :

Motion de l’école maternelle Joliot Curie de Villejuif (cliquer pour télécharger la version .docx)

Tous les enseignants soussignés de l’école maternelle Joliot Curie à Villejuif, syndiquées au SNUDI-FO, à l’UNSA et non syndiqués ont pris connaissance des annonces inacceptables du gouvernement avec la mise en place de 3 jours de carence pour les fonctionnaires et la diminution à 90% du salaire à partir du 4ème jour. Se soigner deviendrait un luxe. Faut-il que nous venions faire classe malade quitte à contaminer nos élèves et mettre notre santé en danger ?

Nous avons aussi pris connaissance des 4000 suppressions de postes dont 3200 dans les écoles, pour la rentrée 2025. Nous vivons actuellement une situation où nous nous retrouvons avec des classes à 28 29 dans un quartier défavorisé et nous continuons à demander une ouverture de classe en urgence alors que 15 nouveaux élèves ont été inscrits depuis la rentrée. Quelle sera la situation à la rentrée prochaine avec des centaines de fermetures de classes dans notre département ?

Toutes les fédérations syndicales de l’enseignement ont lancé en octobre une alerte sociale préalable au dépôt d’un préavis de grève.

Face à ces attaques d’une violence sans précédent contre les fonctionnaires et les enseignants, la grève dans l’unité est nécessaire et urgente pour faire reculer le gouvernement.

Pour notre part nous y sommes prêtes. Nous invitons les autres écoles de la commune à prendre position et à préparer la grève.

Nous adressons notre prise de position à nos syndicats.

Motion de l’école élémentaire Jean Jaurès de Vitry-sur-Seine (cliquer pour télécharger la version .docx)

Les enseignants soussignés de l’école élémentaire Jean Jaurès de Vitry-sur-Seine syndiqués au SNUDI-FO, SNUipp-FSU, Sud Education, SE-Unsa et non syndiqués ont pris connaissance des annonces inacceptables du gouvernement.

Le ministre de la Fonction publique a annoncé le projet du gouvernement de soumettre les fonctionnaires à 3 jours de carence en cas de maladie, sans reculer devant de grossiers mensonges sur les fonctionnaires, en mélangeant volontairement absences des professeur.es et manque de professeur.es… Ce faisant, il priverait les malades de plusieurs centaines d’euros, tout en sapant à la base, le principe de solidarité au fondement même de la Sécurité sociale. Le gouvernement veut réduire les conditions d’indemnisation des périodes de maladie, en supprimant le maintien de la rémunération à taux plein les trois premiers mois et en le remplaçant par un taux de 90%… Il annonce également le gel du point d’indice et la suppression de la garantie indemnitaire de pouvoir d’achat (GIPA).

Dans le même temps, alors que nous subissons le manque d’enseignant remplaçant dans notre école, le gouvernement annonce la suppression de 4000 postes dans l’Education nationale dont 3155 postes d’enseignants du premier degré pour la rentrée 2025. Située dans un quartier défavorisé QPV, nous ne bénéficions d’aucun moyen de l’éducation prioritaire. Quelle sera la situation de notre école à la rentrée prochaine avec des centaines de fermetures dans notre département ? Aucune mesure n’est envisagée concernant les moyens indispensables pour nos écoles.

Toutes ces mesures doivent être retirées. Les syndicats de l’enseignement ont eu raison dès avant les congés, de lancer une « alerte sociale » en préalable d’un préavis de grève, en déclarant que « la ligne rouge est franchie ».

Pour nous : LA LIGNE ROUGE EST ARCHI-DÉPASSÉE ! IL Y A URGENCE !

Face à ces attaques d’une violence sans précédent contre les fonctionnaires et les enseignements, la grève dans l’unité est nécessaire et urgente pour faire reculer le gouvernement.

Pour notre part nous y sommes prêts. Nous invitons les autres écoles de la circonscription et du département à prendre position et à préparer la grève.

Nous adressons notre prise de position à nos syndicats.