Motion école Saint-Didier maternelle 43 (cliquer pour télécharger)
Contre les attaques répétées contre la fonction publiques et ses personnels
Nous, personnels de l’école de Saint Didier maternelle,
Considérant que le projet d’instauration de trois jours de carence en cas de congé maladie ordinaire, associé à une réduction de la rémunération à 90% (sous prétexte de lutte contre l’absentéisme !!) constitue une attaque directe sur le pouvoir d’achat des agents malades.
Considérant que le gel du point d’indice depuis de nombreuses années a entraîné une érosion constante du pouvoir d’achat des fonctionnaires, et ce malgré une inflation persistante ;
Considérant que les menaces de suppressions de postes dans les écoles mettent en péril la qualité de l’enseignement et les conditions d’accueil des élèves ;
Considérant que la mise en œuvre de l’acte 2 de l’école inclusive cher au gouvernement n’est rien d’autre qu’une remise en cause de l’enseignement spécialisé et qu’il entraine inévitablement une dégradation des conditions d’accueil des enfants en situation de handicap ainsi qu’une dégradation de nos conditions de travail.
Considérant qu’aujourd’hui, ce sont des personnels épuisés, paupérisés, de plus en plus âgés qui vont venir malades au travail.
Nous demandons :
- Qu’aucune suite ne soit donnée aux projets de M. Kasbarian sur les 3 jours de carence et le passage à 90% de traitement,
- L’annulation des 4000 suppressions de postes d’enseignants prévue au budget 2025, et la création de tous les postes nécessaires de toutes catégories,
- La revalorisation immédiate du point d’indice 10% tout de suite et ouvertures des négociations pour rattraper les pertes subis depuis trop d’années
- L’abrogation de l’acte 2 de l’école de l’école inclusive qui remet en cause les structures spécialisées
- L’abrogation de la réforme des retraites.
Nous appelons les collègues à discuter et à engager une mobilisation contre ces attaques sans précédent dans la Fonction Publique, par tous les moyens nécessaires, y compris la grève.
L’appel unitaire à la grève (le 21 novembre) des cheminots ne pourrait-il pas constituer un point d’appui pour une mobilisation de grande ampleur ?
Motion école primaire Poincaré Bordeaux, le 5 novembre 2024 (cliquer pour télécharger)
Nous, enseignants et AESH de l’école primaire Poincaré de Bordeaux réunis ce jour en réunion d’information syndicale avec le SNUDI-FO 33, refusons le plan d’austérité contre l’École publique, contre les personnels, contre notre statut ! Nous refusons :
- Les 4000 suppressions de postes dans l’éducation nationale dont 3155 dans le premier degré
- La mise en place de trois jours de carence au lieu d’un actuellement et l’indemnisation du congé maladie à 90 % du traitement et non plus à 100%
- Le projet Guérini qui entend supprimer les catégories A, B, C de fonctionnaires
- Le gel de la valeur du point d’indice et la suppression de la GIPA
- Toutes les mesures contre les personnels
Nous réaffirmons nos revendications :
- Annulation des 4000 suppressions de postes
- Abandon du « choc des savoirs » et du Pacte
- Revalorisation des salaires sans contrepartie
- Un statut pour les AESH
Les personnels de Poincaré sont prêts à se mobiliser, y compris par la grève jusqu’à obtention de nos revendications !
Motion adoptée en réunion d’information syndicale du SNUDI-FO 78 le 6 novembre à Houilles (cliquer pour télécharger)
Nous souffrons depuis des années de la dégradation de nos conditions de travail et de la baisse de notre pouvoir d’achat générée par la stagnation des salaires face à une inflation importante.
Nous avons appris l’intention du gouvernement d’imposer 2 jours de carences supplémentaires et de faire baisser la rémunération des personnels en arrêt maladie. C’est scandaleux : cela constitue une double peine. D’une part, nous sommes malades, de l’autre, nous nous retrouvons privés d’une partie de nos revenus.
Un sentiment de ras-le-bol gangrène nos salles de professeurs et nos services. Plutôt que d’attaquer les fonctionnaires, le gouvernement serait avisé d’entendre les revendications maintes fois exprimées.
Nous demandons donc au gouvernement de renoncer à toute mesure détériorant encore les droits des salariés et de satisfaire nos revendications principales :
· Abrogation du jour de carence en cas d’arrêt maladie
· Création des postes nécessaires au bon fonctionnement des services publics
· Hausse de la valeur du point d’indice
· Abrogation de la réforme des retraites
Nous pensons qu’il faut arrêter les mesures d’austérité et agir collectivement pour nous faire entendre. Nous ne voulons pas de journées de grève saute-mouton, mais cherchons à organiser un mouvement de grève pour gagner et nous sommes prêts à nous mobiliser jusqu’à ce que le gouvernement retire son projet.
Nous nous réunirons à nouveau ultérieurement afin d’établir nos moyens d’actions et d’amplifier si nécessaire notre mouvement et nous appelons tous nos collègues à se réunir aussi et à exprimer leur colère à travers la grève.